Eric Rutten

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Projet pour "Macadam Peinture" au Touvet




Après-midi au Touvet








démarche artistique


J'aime depuis longtemps le Pop Art (Roy Lichtenstein, ou les peintres francais de la "Figuration Narrative") ainsi que l'abstraction géométrique (Mondrian, ou les gouaches de Calder).

J'en ai gardé un goût marqué pour les couleurs primaires, rouge, jaune et bleu, à la fois essentielles, et tout simplement belles à mon goût. J'aime une représentation à la fois réaliste et décalée, distanciée et rendue étrange ou mystérieuse par la stylisation.

Parmi les thèmes de mes peintures, un bestaire primaire (girafes, vaches, zèbres, ...), des portraits et figures, des variations/perturbations de Mondrian, des paysages, parfois primaires eux aussi, et diverses choses ...

Mon expérience des grands formats a commencé par une série de sept figures assises grandeur nature sur des toiles de un mètre de côté, pour se poursuivre par une "soif de girafe", réalisée sur un assemblage de quinze toiles, d'environ trois mètres sur trois. Une "girafe debout" realisee en 2008 fait un mètre de large sur quatre de haut, sur un assemblage de sept toiles.

La grande taille, la simplicité du style, la vivacité des couleurs primaires se combinent alors pour une intense impression visuelle.





sens de l'oeuvre


Ma proposition est donnée en deux versions, entre lesquelles on peut choisir, les deux me plaisant également.

Elle est dans un format qui correspond aux proportions de la grande toile de 3 mètres sur 5. Ma proposition peut être facilement adaptée à des formats plus verticaux (1m50 sur 3, ou bien 2m sur 4 ou 5).





Il s'agit d'un paysage, tel qu'on le voit du Touvet, étageant ses plans successifs :

du ciel, clair, habité de parapentistes,

de Belledonne, découpée et enneigée,

des collines d'en face, dans le Grésivaudan,

du château, de l' autre côté de son mur,

et enfin du pré, ou paît une vache.

Les couleurs sont vives, elles ont un effet irréel,

tout en reflétant une lumière de fin d'après-midi,

dans une ambiance à la fois chaude et onirique,

à la fois sereine et visuellement forte.






Plus loin encore vers le magique et le fantastique,

le parc du château féérique est le théâtre de

l'après-midi d'un Faune, qui joue de la flûte

à l'animal improbable et dégingandé : la girafe.

Dans cette version le titre est :

Après-midi d'un Faune au Touvet



Dans le format de la grande toile de 3 mètres sur 5, ma proposition requiert des peintures blanc, noir, cyan, magenta, jaune en quantité de 1,5 litre chacune, avec cinq brosses de 80 ou 100 mm, et cinq pinceaux ronds de diamètre 10 ou 20 mm.